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Cité de la Musique : ni demain, ni après-demain... un jour, peut-être

Jusqu'en décembre dernier, tout avançait normalement. Les longues négociations entre la Préfecture et la Mairie semblaient aboutir : l’État acceptait de vendre le site de la prison Saint-Michel (au-delà du Castelet) à Toulouse Métropole pour 5,5 millions d'euros, une somme relativement modique si on la comparait à la demande de départ qui s'élevait à 11 millions d'euros.
Et puis le 14 décembre, rien ne va plus, c'est encore trop cher. La Métropole veut encore renégocier à la baisse en abattant sur la table des arguments conjoncturels coercitifs : nouvelle forte baisse de la dotation de l’État, forte baisse de l’activité économique, nombreux problèmes d’emplois dans la métropole, etc... etc...

La politique du petit pas

Le nouveau maire de quartier annonce qu'il préfère décomposer de gros projets en plusieurs phases plus faciles à gérer dans le budget contraint comme par exemple l’aménagement de la Grande rue St Michel jusqu’à la prison sans attendre la décision sur la cité de la musique. Comme dirait ma boulangère, « Cette chocolatine est si bien enrobée qu'on ne trouve plus le chocolat ».

Les riverains à la fois conciliants et inflexibles

Les associations de riverains et notamment « Le Busca, notre quartier » comprennent cette prudence mais estiment que la ville pourrait aménager une partie de l’étoile et l’espace entre le Castelet et la prison en faisant tomber une partie des murs.
Là où elles resteront inflexibles, c'est sur la question des logements. Elles ont exprimé leur opposition à tous projets immobiliers tant que le projet culturel avec un concours international d'architecture n’aura pas abouti.

MP

 

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