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Implantations des écoles du Busca depuis le 19ème siècle

L’instruction publique des enfants (essentiellement les garçons) s’est développée en France sous la Monarchie de Juillet avec la loi Guizot du 28 juin 1933. Elle pouvait être confiée à une congrégation religieuse.

Avec la IIIème République et les lois de Jules Ferry, l'enseignement primaire devient public et gratuit en 1881, puis l'instruction primaire (6-13 ans) devient obligatoire par la loi du 28 mars 1882 qui impose un enseignement laïque dans les établissements publics.

La ville de Toulouse doit répondre rapidement à ce besoin important de classes aussi bien en primaire qu’en primaire supérieur (devenu le collège) dans tous les quartiers pour accueillir les élèves. D’où de nombreux déménagements pour réutiliser des locaux libérés par la construction de nouvelles écoles.

En 1904, une loi ferme les écoles religieuses. La ville va les utiliser pour l’enseignement public.

Implantations des écoles maternelles et primaires du Busca au fil des ans
Etablissements scolaires du Busca :
Etablissements scolaires limitophes du Busca :
Anciens établissements scolaires :
N°5 rue du Jardin-des-Plantes (actuelle rue Larmarck)

L’école primaire  Saint-Michel  pour les filles a été créée en 1872 et installée dans des bâtiments construits en 1844 au n°5 rue du Jardin-des-Plantes (actuelle rue Larmarck) pour les frères des écoles chrétiennes, à cette époque instituteurs communaux. Ce bâtiment jusqu'alors occupé par le préparateur du musée d'Histoire Naturelle, est transformé et aménagé pour accueillir les élèves. Cet immeuble sera cédé en juillet 1905 à l’Université de Toulouse pour 30.000fr. L’école primaire de filles déménage vers 1910 au 41 de la rue des Trente-six-Ponts dans l’ancienne école primaire supérieure de garçons.

N°41 de la rue des Trente-six-Ponts : Institut Médico-Professionnel "Lamarck"

Les bâtiments du 41 de la rue des Trente-six-Ponts a ainsi connu de très nombreuses utilisations.  C’était jusqu’en 1890, l’école primaire supérieure (correspond au collège actuel) et l’école primaire de garçons.

En 1890, l’école primaire de garçons quitter les locaux dont a besoin  l’école primaire supérieure. Elle occupe seule le bâtiment jusqu’en 1908 pour déménager en 1908, rue Caraman dans l’ancienne institution Saint Joseph et l’année suivante au 55 avenue Achille Viadieu  dans l’ancien pensionnat du Sacré-Coeur, auparavant fréquenté par les jeunes filles de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie toulousaine.

En 1910, l’école de filles du n°5 rue du Jardin-des-Plantes (actuelle rue Larmarck) et l’école maternelle, du n° 37 rue St Joseph emménagent dans ce bâtiment aménagée pour les accueillir par l'architecte Joseph Galinier en 1908.

Les locaux sont réquisitionnés dès le début de la première guerre mondiale pour servir d'hôpital temporaire. Pendant cette période, l'école est transférée au 34 rue des Trente-Six-Ponts à partir d'octobre 1914. L’école maternelle quittera ces locaux en 1929 pour la nouveau groupe scolaire Jean Jaurès place du Busca. L’école de filles suivra en 1931.

Aujourd'hui les locaux accueillent l'Institut Médico-Professionnel "Lamarck" gérée par l'association A.P.A.J.H.

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N° 37 rue St Joseph

L’école maternelle, initialement au n° 5 rue Riquet, a été transférée en 1890 au n° 37 rue St Joseph dans l’ancienne maison du peintre Henri Martin. En 1910, l’école maternelle rejoindra le n° 41 rue des 36 Ponts

 

N°8 Chemin du Busca (actuel avenue Victor Ségoffin)

Le besoin d’agrandissement de l’école primaire ne permet plus d’accueillir les trois classes primaires qui occupent une partie des locaux. Pour répondre rapidement à cette situation, la municipalité loue une maison  appartenant à M. Lamouroux, au n° 8 chemin du Busca (actuelle Maison des Pharmaciens 16 avenue Ségoffin) moyennant une location annuelle de 850 fr,  y compris le logement du directeur. Les frais d’expropriation des locataires et d’aménagement des salles s’élèvent à 4600 fr. Mais les travaux prévus n’ont pas tous été réalisés.

En octobre 1892, les habitants du quartier demandent que le préau soit couvert et en avril 1893 que la toiture soit réparée. Jean Jaurès, maire-adjoint à l’instruction publique, leur répond que ces travaux seront effectués dès que les finances de la ville le permettront car il y a de nombreux besoins dans beaucoup d’écoles. A l’été 1893, un accord est trouvé avec le propriétaire, il paiera la construction du préau en échange d’une augmentation du loyer annuel porté à 900 fr et avec un nouveau bail de 3 ,6 ou 9 ans.

L’école primaire de garçons restera  dans cette maison jusqu’à l’ouverture du groupe scolaire Jean Jaurès à la rentrée de 1927.

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Fin 1911, après avoir cherché des terrains disponibles dans le quartier et à un prix abordable, la Ville de Toulouse décide d’acheter un terrain de 2000m² appartenant à M. Estrade, Directeur de l'atelier Saint-Eloi, Constructions métalliques place du Busca. Le 28 juillet 1912, le Conseil municipal approuve  l'acquisition de ce terrain pour 40.000 fr plus 4000fr de frais. Mais l’achat n’est pas réalisé avant la première guerre mondiale !

Dès le 13 novembre 1918, le conseil municipal autorise le maire à acquérir ce terrain agrandi à une surface totale de 4238 m² (incluant la future école maternelle)  pour 74.345 fr. y compris la clôture et un hangar avenue Frizac. L’engagement d’achat est signé le 21 décembre 1918 mais le vendeur décède avant la passation de l'acte définitif et laisse une héritière mineure ! La vente définitive ne  peut être régularisée qu'en vertu d'un  jugement d'accord rendu par le Tribunal civil. Il faut faire vite car la loi de Finances a quadruplé les taxes d’enregistrement. Le 1er juillet 1919, le conseil municipal vote un crédit de 5.437 fr pour réaliser la transaction avant le 1er Aout, et économiser ainsi 2812fr d’augmentation après cette date.

Les plans de cette école, signés par l'architecte de la Ville Jules Milloz, sont approuvés au mois de décembre 1921 mais ne furent mis à exécution qu'en octobre 1925 suite à d’âpres discussions concernant le financement par un emprunt gagé sur une augmentation du centime (taxe locale) et sur les revenus de l’octroi (taxes sur les marchandises entrant en ville), déjà soi disant largement utilisés au-delà des recettes !

C'est sous le nom d’Ecole Alphonse Peyrat, ( journaliste et un homme politique français né à Toulouse en 1821) qu'il est mentionné sur la décision de création d’emplois d’instituteurs et d’institutrices voté le 25 mai 1921 et désigné dans l'adjudication du 10 janvier 1925 signé par le Maire Paul Feuga.

La ville doit donc prolonger le bail de location de l’immeuble du n° 8 avenue Frizac  qui s’arrêtait le 31 décembre 1925. Le propriétaire veut récupérer son bien et n’accepte la prolongation du bail jusqu’en octobre 1927 qu'en portant le loyer à 4000fr par an.

Et le dimanche 2 octobre 1927, c’est l’inauguration officielle du groupe scolaire du Busca par Etienne Billières, maire de Toulouse. Il dévoile alors le nom que  portera l’école : Jean Jaurès. Si une école de Toulouse devait s’appeler Jean-Jaurès, c'est bien ce Groupe scolaire. Quand Jean Jaurès a vécu à Toulouse, il habitait chez sa mère, propriétaire d'une maison au 15 avenue Frizac à l'angle avec la rue Ste Philomène.

N°5 rue d'Auriol : école maternelle Jean-Jaurès

L’école maternelle Jean-Jaurès a été inaugurée le 17 mars 1929 inaugurer l’école maternelle.(bulletin municipal de mars 1929). Extrait du Midi Socialiste du lundi 18 mars 1929 : "M. Etienne Billières, maire de Toulouse, clôt la série des discours per une allocution toute pleine d’idéal laïque et de républicanisme. Il dit que dans la circonstance son rôle d'orateur est bien difficile, surtout  parlant le dernier. Il analyse ce qu’'est l'Ecole maternelle et c'est l'école du miracle que l'on devrait  indiquer, car avec l’'éducation donnée par les institutrices, un enfant turbulent, indiscipliné chez lui devient en classe  un enfant sage et studieux et les parents sont fort étonnés de voir ce changement dû à la douceur et l'emprise de ces dévouées maîtresses.

L'enfant qui vient à récole maternelle a appris non seulement à lire mats à comprendre la signification de ce  qu'il lit.

Il se réjouit de voir le Busca devenir le modèle des groupes scolaires et il félicite les maîtres et maitresses de ce qu'il a vu après sa visite de samedi dernier."

Afin d’agrandir la cour de récréation de l’école maternelle, la ville achète un terrain de 280m² et une maison au n° 5 rue d’Auriol en juin 1953.

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19, 21 rue Jean-Pierre-Blanchard

Collège Emile Zola (travail en cours)

N°10,14, 16 et 18, rue des 36 Ponts : Anciens collège et lycée Montalembert Notre-Dame

Anciens collège et lycée Montalembert Notre-Dame - Les Frères se portent acquéreur, en 1924, « du 16 rue des 36 ponts ». L’école Montalembert.à  la rentrée d’octobre 1929, après la fermeture de l'école Florian-Desprez, elle est tenue par les Frères Maristes, fondée par Marcellin CHAMPAGNAT (1789-1840), prêtre lyonnais ami du Curé d 'Ars. L'activité extraordinaire déployée par, le frère Delphin DUNY assura les premiers et difficiles succès de l'école qui prit par la suite une grande extension.

En 1974, devenue mixte, elle fusionnera avec un autre établissement de la rue des Trente-Six-Ponts (Notre-Dame, n° 42 bis).

En 2012, l'établissement déménage au 134-136 Avenue de Lespinet.

 

N°25, 27, et 29, rue des 36 Ponts : CESDA

Les bâtiments correspondant aujourd'hui au Centre d'éducation spécialisée pour dysphasiques et déficients auditifs (CESDA) ont toujours la même vocation car sont construits pour accueillir l'Institut des sourds-muets. Cette école pour sourds-muets fut fondée par l'abbé Louis-Guillaume Chazottes en 1826. Une première école, portée par l'abbé Perrier avait été avancée mais le départ de celui-ci pour Paris provoqua l'échec du projet. Dès 1825, l'abbé Chazottes avait obtenu le soutien du Conseil général, de la municipalité, ainsi que d'autres départements limitrophes (bourses ou demi-bourses accordées aux pensionnaires). L'école était installée au départ dans le faubourg Saint-Michel, déménagea place Saint-Sernin vers 1840 avant de revenir à Saint-Michel où elle s'est établie en 1846 dans la maison des Ferrier au n°49 rue des Trente-six Ponts et ce jusqu’en 1859 . L'abbé Chazottes avait amorcé l'établissement définitif au n°25 de la même rue mais il meurt avant de voir finaliser ce projet. La baronne de Puymaurin, propriétaire de la maison des Ferrier, souhaitant vendre son domaine et sa maison, ne put accueillir l'école plus longtemps. L'institution est contrainte de s'établir dans les locaux au n°25 déjà réservés par les sourdes-muettes en attendant la construction de l'établissement juste à côté. Le site actuel situé au 25 rue des Trente-six Ponts appartenait à une parcelle traversante. Sur le cadastre Grandvoinet, la parcelle contenait une maison et des jardins appartenant à un certain Courrège. Selon le cadastre Napoléonien, la parcelle est morcelée, le tout appartient à Jean Osier de La Place, avocat. La parcelle donnant sur la rue des Trente-six Ponts n'est pas construite, elle est utilisée comme jardin et potager. La construction des bâtiments n'intervient qu’en 1864. Les plans sont dressés le 20 février 1863 par Auguste Delort, l'architecte de Saint-Aubin. Ils sont spécialement conçus pour l'Institution des sourds-muets. D'après les plans, il existait déjà des bâtiments sur cette parcelle, dont deux bâtiments rectangulaires donnant sur la rue des Trente-six Ponts, l'un comprenait une chapelle. Un autre édifice en L est placé à l'autre bout de la parcelle, côté rue Alfred Duméril. Auguste Delort réalisa un ensemble conventuel en quadrilatère comprenant une chapelle et trois corps de bâtiment autour d'un cloître muni de galeries. Les lieux sont utilisés comme hôpital temporaire durant la première guerre mondiale. L'institut devint en 1931 une fondation reconnue d'utilité publique (décret ministériel du 8 avril 1931). En 1968, l'institution reçu l'appellation CESDA (Centre d'éducation spécialisée pour déficients auditifs). L'agrément pour accueillir des dysphasiques est accordé en 2010, l'établissement se mue alors en CESDDA (Centre d'éducation spécialisée pour dysphasiques et déficients auditifs).

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N°42 B, rue des 36 Ponts : Couvent de carmélites, institut Lafont Notre-Dame,

En 1630, les sœurs de la Compagnie de Marie Notre dame s’établirent à Toulouse, à côté de l’Eglise de la Daurade (actuellement l’école de musique). L’Établissement vaste accueille la communauté et les élèves qui viennent de Toulouse et la région. Le 6 avril 1792, Révolution française, un décret des Pouvoirs publics abolit toutes les communautés religieuses de la ville. Les sœurs sont dispersées, l’école est fermée…En 1806 après une autorisation légale d’ouvrir des écoles, les religieuses reviennent, Place du Salin, où est situé actuellement le Temple Protestant et où elles accueillirent les nombreuses élèves qui se présentaient. Cette communauté y vécut jusqu’en 1904 qui vit encore une fois la dispersion des religieuses.

En 1931, l’ancien Couvent des Carmélites, rue des trente-six Ponts fut acheté en rentes viagères, il abritait depuis 1901 « la Pension des Dames Lafont » dirigée par Mademoiselle Roques. Les élèves y vinrent nombreuses. Ce Carmel est l’œuvre de l’architecte M Bache. Les Carmélites y résidèrent de 1856 à 1901.En 1968 l’Institution Notre-Dame accueille professeurs et élèves de la Présentation, (qui devient un foyer d’étudiantes), et pour un temps l’école prend le nom de Jean XXIII.1975, la communauté Notre-Dame travaille en collaboration avec les Frères Maristes de l’École Montalembert.En 2012, l’école Montalembert déménage à Lespinet. L’École Notre-Dame reprend son indépendance. Actuellement, la Compagnie de Marie Notre-Dame assure la Tutelle de l’Ecole Notre-Dame.

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N° 43, 49, 51 rue Léo-Lagrange : lycée professionnel Georges-Guynemer

Le lycée professionnel Georges-Guynemer a été construit d'après les plans de l'architecte Louis Cazelle. La demande de permis de construire a été déposée en 1958 (A.M.T. : 677W153). Une extension a été réalisée en 2001. Construit à l'emplacement d'une ancienne usine de moteurs d'avions. En 1938, l'usine Alsthom domicilieé rue Fruzac (actuelle allée Branly) était un centre de formation pour les usines Dewoitine et employait 185 hommes.

Georges GUYNEMER, aviateur, né à Paris en 1894, fut une des gloires de l'escadrille des Cigognes. «Héros légendaire tombé en plein ciel de gloire. Après trois ans de lutte ardente... " GUYNEMER fut abattu le 11 septembre 1917 à 700 m au nord-ouest du cimetière de Poel-Kappelle, en Belgique.

N°101 Grande rue Saint Michel : école Pierre-Dupont

L'école Pierre-Dupont, anciennement école mutuelle du Sud s'installe en 1869 dans un bâtiment daté de la fin du 18e siècle et aménagé par l'architecte Alexandre Laffon. Depuis l'école a subi des remaniements.

Une école de garçons est créée en 1835 et provisoirement installée au rez-de-chaussée d'une maison de la descente de Port-Garaud. Entre 1836 et 1869 elle est transférée trois fois. En 1869 l'école est déplacée au n°75 de la rue Saint-Michel (actuel n° 97 et 99) dans un immeuble bâti à la fin du 18e siècle par M. Corbière, procureur général de la cour d'appel de Toulouse, et qui est alors louée par la Ville au sieur Pujade. Il s'agit de l'ancienne école mutuelle du Sud. Les locaux ont été aménagés pour recevoir l'école selon les plans de l'architecte de la Ville Alexandre Laffon. La Ville acquiert finalement la propriété de M. Pujade en 1886. En 1889 un projet d'agrandissement de l'école est dressé par l'architecte Eugène Curvale pour la construction d’un gymnase et d’une cantine. En 1914, afin d'agrandir encore les bâtiments, la Ville achète la maison de M. Souleillan. Aujourd'hui seule l'ancienne propriété Pujade subsiste partiellement. Celle de Souleillan a été démolie pour édifier dans les années 1950 un long corps de bâtiment parallèle à la rue.

L'école Pierre-Dupont, nom donné à l'Ecole du Sud, en l'honneur de son ancien directeur, Pierre DUPONT, né à Caumont-sur-Garonne (Lot-et-Garonne) le 30 septembre 1851, fIls de Jean et de Marie DUCOS, époux de Marie VEYRlES, décédé à Toulouse le 28 juin 1934. Le 7 juillet 1935, une cérémonie eut lieu à l'Ecole du Sud: l'érection d'un buste offert par les anciens élèves à celui qui les dirigea pendant trente-sept ans, de 1883 à 1920, après avoir précédemment dirigé pendant trois ans l'école du Grand-Rond. Après les discours de MM. PRADÈRE, Inspecteur d'Académie, P. MAYSSAL, vice-président du comité, et Jules JULIEN, premier adjoint an maire, M. ESPENANT, ancien directeur de l'Ecole de la Patte-d'Oie, vint lire en l'honneur de Pierre DUPONT, un poème où le souci de la forme le disputait à la fraîcheur d'inspiration et à l'élévation du sentiment. Une cantate, due à M. ROBERT, directeur de l'Ecole du Sud, et interprétée par les jeunes élèves, termina cette manifestation du souvenir et du cœur. Le buste de Pierre DUPONT est dû au ciseau du maître sculpteur Louis SAJOUS, ancien élève de l'Ecole du Sud.

 

N°48 Grande rue Saint Michel : Ecole Saint-Exupère

Ecole Saint-Exupère (travail en cours)

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