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Le pénitencier des jeunes délinquants du 36 rue des trente-six ponts

La direction régionale de Toulouse de l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) est implantée depuis les années 1970 rue des Trente-six-Ponts sur des parcelles  correspondant aux numéros 34 et 36.

Si on remonte dans le temps, le plan de Toulouse de 1843 n’indique aucun bâtiment notable et ne montre que des maisons avec jardin. D’après les cadastres Grandvoinet et Napoléonien, le site était occupé par une maison et des jardins appartenant à M. Bardes puis à ses héritiers[1].

Sous Louis-Philippe, Toulouse commença à s’agrandir hors les murs et sur cette parcelle fut construit un pénitencier pour jeunes enfants et adolescents dont le fondateur, directeur et aussi propriétaire était l’Abbé Barthier. 

Le problème des enfants détenus

Au début du 19° siècle à Toulouse comme ailleurs, les enfants condamnés étaient mélangés avec les autres détenus dans des prisons surchargées.  Depuis 1808, le législateur souhaitait une séparation par catégorie pénale selon l’âge et le sexe. Une nouvelle Maison de Justice fut créée à Saint Michel à côté du Palais de Justice (Angle des Allées et de la Place du Parlement).

A partir de 1839, un quartier de la maison avec des ateliers est affecté aux jeunes condamnés de moins de 16 ans ainsi qu’aux jeunes acquittés mais dont les parents ne voulaient plus... Le Code pénal de 1840 indiquait que les frais étaient à charge de l’État. [2]

Mais cela ne fonctionnait pas bien : les relations entre les tuteurs, le Conseil Général et le Ministère de la Justice n’étaient pas bonnes en raison de disputes incessantes sur les rôles et les objectifs, les locaux étaient insuffisants, les ateliers ne fonctionnaient pas, etc. 

Quand il en avait le besoin, il n’était pas rare à l’époque que l’État « sous traite » certaines de ses prérogatives au privé.

L’Abbé Barthier, déjà impliqué dans ce quartier de justice et la cause des enfants détenus lui tenait à cœur, proposa en 1845, d’offrir, au nom de l’Évêché, un local et un terrain de 4 hectares situé rue des 36 Ponts. Le Conseil Général en fut ravi et soutint le projet, tout au moins moralement, car au moment venu, il ne trouva pas les fonds pour emménager les bâtiments.

Face à ce problème, l’abbé Barthier décida  alors de faire construire des locaux sur le terrain avec ses propres deniers…

L’Abbé Barthier

André Joseph Barthier était né à Mazères du Salat en 1796, fils de Féréol Barthier, aubergiste et de son épouse Marianne Teulé. Il était d’une famille nombreuse avec en particulier deux frères, Vincent, né en 1787 qui devint un industriel papetier renommé à Mazères puis à  Saint Martory[3], et Adrien, né en 1807, également prêtre, qui l’aida pour le pénitencier.

Devenu prêtre en 1824, il fut professeur au petit séminaire de l’Esquille à Toulouse puis curé de Cassagne.  En 1833, il fit partie des premiers « missionnaires diocésains » dont le rôle était de prêcher la bonne parole dans le diocèse de Toulouse. Ils étaient basés à Sainte Marie des Anges aux Récollets. Nommé supérieur de cet ordre, il fut en 1843 désigné comme « le Postulateur de la cause de Germaine de Pibrac » avec comme rôle de convaincre Rome du bien-fondé de cette cause. Il l’effectua avec succès, puisque celle-ci devint « vénérable » dès 1845[4] avant de devenir bienheureuse puis sainte quelques années plus tard (1867).

L’abbé Barthier avait donc un rôle assez important dans la hiérarchie catholique de la Haute Garonne ce qui peut expliquer pourquoi il se retrouva au centre d’une affaire d’héritage qui fit parler d’elle dans les journaux de l’époque : la succession de l’Abbé Jamme !

Un bel héritage ?

Gabriel Jamme était le doyen de la faculté de Théologie de Toulouse. Fils de Alexandre Jamme, Recteur de l’université, il était, comme son père et son oncle maternel avant lui, membre de l’Académie des Jeux Floraux. Parmi ses activités à l’Académie, l’Abbé Jamme s’était assuré en 1808 lors de la démolition du cloître des Grands Carmes, que les cendres de Goudouli, soient « translatées »  dans l’Église de la Daurade[5].

Lors de sa mort survenue en 1843, il considérait que ses sœurs avaient assez bénéficié de ses largesses et il fit des dames Auderic, qui le logeaient depuis 50 ans rue de Nazareth,  et de l’abbé Barthier, ses héritiers. Les Dames Auderic renoncèrent à l’héritage. Toutefois, deux des cinq sœurs de Jamme ne virent pas d’un bon œil ce testament. Comme le jugement d’héritage avait été cassé pour vice de forme (un des témoins était de nationalité suisse… ),  il y eut un peu de temps pour trouver une solution. Après intervention de l‘archevêché, un arrangement fut trouvé avec les sœurs. Barthier était l’héritier principal.

Mais, avant que l’acte soit enregistré, coup de théâtre, un deuxième testament postérieur au premier apparut. Il faisait du Docteur Auguste Larrey l’héritier de Jamme. Ce chirurgien assez connu sur la place de Toulouse  était le fils du fondateur de l’Hôpital Militaire et le cousin du célèbre chirurgien de Napoléon. Un procès fut tenu pour débrouiller l’affaire. Après plusieurs renvois, il fut finalement  jugé que ce deuxième testament était en fait une tentative de captation d’héritage par l’abbé Médaille confesseur de l’abbé Jamme[6]. En 1845, la décision fut rendue que ce deuxième testament était nul et Barthier trouva sans doute dans cet héritage de quoi financer ses projets. L’Abbé Médaille fut fortement réprimandé.

Un nouveau pénitencier à Toulouse

Le pénitencier ouvrit dès février 1847 avec 65 enfants et adolescents tous originaires de la Haute Garonne[7].

Son objectif était « la régénération des jeunes enfants au-dessous de 16 ans que la justice humaine y enferme et qui, soit par le malheur de leur naissance, soit par suite de leurs funestes penchants, sont tristement dévoyés du chemin de la vérité » 

La devise de l’abbé Barthier quant au travail est : « Le travail est une condition imposée à l'homme en punition de son péché. L'homme doit le subir avec soumission et s'en faire un mérite pour l'éternité »

L’Abbé Barthier en est le propriétaire et le Directeur. L’administration pénitencière conserve un pouvoir de surveillance et le Conseil Général fournit les subventions.

Le pénitencier se développe malgré le manque de moyens. Le Conseil Général donnait 80 centimes par détenu par jour, ce qui couvrait juste l’entretien ; pour comparer, le prix d’une douzaine d’œufs était de 50 centimes et une livre de pain de seigle 13 centimes[8]. La nourriture semblait juste suffisante pour ces adolescents.   

Un an après l’ouverture, dans son rapport au Conseil Général, le préfet se déclarait toutefois très satisfait de ce pénitencier : J'aurais désiré que vous eussiez tous visité le pénitencier. Vous auriez vu avec satisfaction des dortoirs salubres, des salles d'étude, des salles de travail convenablement disposées. Vous auriez été́ intéressés par ces jeunes enfants formés déjà à une discipline exacte et travaillant avec ardeur. Tous les moyens d'exciter l'ardeur au bien, l'émulation, une ambition généreuse sont mis  en œuvre par l'abbé́ Barthier. Sous ses yeux, tisserands, cordonnier, menuisiers, tailleurs, passementiers et forgerons concourent à l'envie pour mériter les récompenses dont il a su inspirer le désir ». Le nombre de pensionnaires augmenta et les jeunes filles furent acceptées. En 1861 il y avait 225 garçons et 52 filles.

 

Le pénitencier devint « Maison d’éducation correctionnelle ».

L’emploi du temps : [9]

Pour tous les jours de travail :

  • 5 h, lever en toute saison ;
  • 5 h 30, prière du matin et classe ;
  • 7 h, déjeuner et récréation ;
  • 7 h 30, travail dans les ateliers ;
  • 11 h, dîner suivi de la récréation ;
  • 12 h, travail dans les ateliers ;
  • 17 h, souper suivi d'un quart d'heure de récréation ;
  • 17 h 45, classe ;
  • 20 h 15, prière du soir et coucher.

Pour les dimanches et jours de fêtes :

  • 6 h, lever en toute saison ;
  • 6 h 30, prière à la chapelle, instruction religieuse ;
  • 7h 15, étude, corvées et confession ;
  • 8 h, messe ;
  • 8 h 45, déjeuner, récréation ;
  • 10 h, leçon de chant ;
  • 11 h, catéchisme ;
  • 12 h, dîner, récréation ;
  • 13 h, lecture des bulletins de la semaine ;
  • 14 h, vêpres ;
  • 15 h, manœuvres militaires, cours théoriques sur les divers métiers exercés dans la maison ;
  • 17 h 30, souper, recréation ;
  • 18 h 30, explication de la civilité ;
  • 20 h 30, prière du soir, coucher.

Pour les plus jeunes, le travail d’apprentissage consiste à la confection de chapelets. Plus âgés, ce sont des métiers industriels : cordonniers, menuisiers, selliers, serruriers ou tailleurs pour les garçons,  blanchisseuses, cuisinières ou couturières pour les filles.

Le règlement est extrêmement sévère. Le silence semble être de rigueur, seulement rythmé par le clairon lors des changements d’activité.

Si le fouet, les verges et les coups de corde sont interdits dans les pénitenciers de jeunes détenus, des sanctions disciplinaires plus douces telles que le piton, la bricole, l'anneau et la camisole sont toujours autorisées [10]. Les privations diverses font aussi partie du panel de punition (récréation, visite, cachot, nourriture etc.). Toutefois aucun abus ne sembla avoir été signalé contrairement à d’autres maisons d’éducation.

1859-08-30 Pénitencier rue Trente-Six-Ponts. AMT 64Fi2295

On ne dispose pas de clichés ni de plans des bâtiments mais seulement d’un croquis de permis de construire[11] de 1859 qui donne une idée de la façade du bâtiment :  17 mètres de long sur 5 de haut. On peut noter qu’il est pourvu de latrines…

Le tableau graphique de la grammaire française

Le nombre d’heures de classe est assez limité, car l’éducation scolaire est un objectif secondaire par rapport au travail. Les professeurs sont issus des Frères des Écoles Chrétiennes où Barthier fut professeur et qui commencent à se développer à cette époque.

Le cartographe autrichien Franz Reitinger[12] rapporte l’innovation d’un dénommé Raynaud, « professeur d’écriture, de grammaire et de style », qui en 1858 construisit à l’image des Cartes du Tendre du 17° siècle, un tableau graphique de la grammaire française (1m30). Ce genre de tableau «est particulièrement consacré à la Jeunesse. S’adresser à son intelligence plutôt qu’à sa mémoire ; empêcher au moyen de figures coloriées et ingénieusement combinées que les principes constitutifs du langage s’effacent de son esprit etc. [13]»

Le Journal des Inventeurs dira en 1859 « Nous croyons que Monsieur Barthier, avec sa carte grammaticale, a rendu un nouveau service à l’humanité, d’autant plus qu’elle devrait grandement faciliter et raccourcir l’étude de cette branche scientifique. Ainsi, si chaque école locale, chaque lycée disposait d’une charte similaire dont l’instruction serait obligatoire, la jeunesse pourrait sans doute bientôt en récolter les fruits.»

Ce genre de tableau n’eut pas grand succès à cette époque-là, mais la méthode fut reprise bien plus tard par la linguistique.

Pressions et évolutions

Une société de patronage des jeunes détenus est créée dès 1850 afin de prendre en charge les jeunes après leur « libération ». Dans son bilan de 1856[14] , celle-ci indique que pour 180 libérés on ne comptait que 15 récidives.

La pression politique est forte pour, en réaction au début de la société industrielle, développer des métiers agricoles comme préconisé par le philanthrope Charles Lucas, « Sauver la terre par le colon et le colon par la terre ». Pour répondre à cette attente, l’abbé Barthier ouvre, avec son frère, une Colonie Agricole à Saint-Orens dans le domaine de Gameville, sans toutefois obtenir plus de subsides de la part du Conseil Général. Cette colonie sera transformée en orphelinat une dizaine d’années plus tard.

Autant le Préfet  et les patrons se disent satisfaits de la situation, autant les inspecteurs de l’Administration sont beaucoup plus critiques.  Ils rapportent des descriptions souvent terribles sur les conditions de vie des colons, sur la violence des moyens disciplinaires, sur l'état d'insalubrité des colonies, sur leur inorganisation administrative, sur les désordres multiples qui y règnent, etc.

Dans son ouvrage sur le sujet[15],  Eric Pierre indique :  L'Administration, hostile par principe à l'envoi de jeunes détenus dans des établissements privés, continue à trouver dans leur existence un outil de gestion souple des populations pénales. Après un premier règlement national “provisoire” élaboré en 1864, qui soulève l’hostilité des directeurs, et un nouveau recul de l’Administration, un second règlement intervient en 1869. Très pointilleux, il est définitivement adopté. L'inspection dispose désormais de normes fixes et précises, surtout en ce qui concerne les conditions matérielles à faire respecter par les directeurs : par exemple, le nombre de mdont chaque enfant doit disposer dans les dortoirs, le personnel nécessaire en fonction de l’effectif des jeunes détenus, les vêtements obligatoires, l’organisation des différents services, etc. Enfin, toutes les formes de châtiments corporels deviennent interdites. 

Dans cette démarche, le bien-être des jeunes détenus n’est en aucun cas la préoccupation prioritaire du règlement. Il apparaît évident que ce règlement n’a pas été élaboré pour améliorer leurs conditions de vie, même si plusieurs articles peuvent leur être favorables, mais simplement pour disposer d’un outil de contrôle sur les colonies. Il n’est d’ailleurs pas question d’appliquer ce règlement dans les établissements publics

La fermeture du pénitencier

La situation des établissements tel que celui de l’abbé Barthier devient difficile :

  • Subventions insuffisantes,
  • Normes plus restrictives et complexes,
  • Mauvaises réputations de ce type d’établissements (maltraitance, hygiène, profits indus, etc.)
  • Conflits entre les divers tuteurs (ministère de la justice, conseil général, institutions religieuses etc.)

Petit à petit, les établissements privés ferment et sont remplacés par des établissements publics qui auront tout aussi mauvaise réputation. Il faudra attendre 1945 pour que des solutions durables soient apportées au problème des jeunes détenus.

En 1868, la Maison d’éducation correctionnelle est fermée par l’abbé Barthier, ruiné.  Les bâtiments seront rachetés par un dénommé Adoue qui les louera à la Mairie à partir de 1874 pour en faire une caserne.

L’Abbé Barthier résidera pendant quelques temps au 55 rue des 36 ponts, avec son frère Adrien devenu aumônier au couvent des Carmélites voisin, et il décèdera, en 1874.  Il sera enterré dans le caveau familial de Mazères.

Le pénitencier ne sera resté rue des 36 ponts qu’une vingtaine d’années. Il permit à quelques centaines d’enfants d’éviter la prison et d’apprendre un métier.  Le taux de récidive était assez faible. Mais, la discipline extrêmement rigoureuse a sans doute brisé la plupart d’entre eux. La vie dans de tels pénitenciers (Aniane, Tatihou, etc.) sera rapportée par des enfants qui y avaient vécu. Ces récits seront repris plus tard par des écrivains dont Marie Rouanet qui écrira un ouvrage intitulé « Les enfants du bagne[16] » dans lequel elle consacre un chapitre entier à la dureté du règlement de l’abbé Barthier.

Comme le conclut Béatrice Cavayé Sabathé dans son ouvrage cité plus haut : Réinsertion : voilà̀ le mot qui est sur les lèvres de tous les réformateurs du système pénitentiaire au XIXe siècle. Cette prison « nouvelle » qui devait éduquer, rééduquer ces jeunes délinquants a cependant échoué́ : faute de moyens financiers, en matériel et en personnel, les pouvoirs publics ne se sont pas donné et n'ont pas donné́ aux fondateurs privés la possibilité de réussir. L'établissement de Toulouse est un exemple de cette pauvreté pénitentiaire. Ni mieux ni pire que la plupart des maisons correctionnelles de cette fin du XIXe siècle, le pénitencier de l'abbé́ Barthier symbolise l'échec de cette réforme.

Alain FOURNIE

 

Choléra au pénitencier des jeunes mineurs en septembre 1854[17]

Le premier cas de choléra authentifié à Toulouse survint à l’hôpital militaire le 23 août 1854. Dès le début du mois de septembre l’épidémie a frappé le faubourg Saint-Michel et l’établissement pénitencier mixte de la rue des Trente-Six-Ponts. En une semaine 25 % des pensionnaires sont touchés, atteints par la forme sévère de la maladie, même si l’on ne déplore que peu de morts. L’administration du pénitencier, pour éviter l’extension locale du choléra, décide de transférer les filles dans une maison louée[18] dans le quartier du Busca. Afin que dans la population ne se répande de fausses rumeurs ce transfert est public, fait en procession d’un lieu vers l’autre comme le relate M.-J Dutour dans  le Journal de Toulouse du 18 septembre 1854.
 

"Les accidents de mortalité qui se sont produits à l’établissement du pénitencier, situé rue des Trente-six-Ponts, ont fait penser à M. le préfet qu’il fallait prendre des mesures promptes, énergiques pour éteindre ce foyer d`épidémie. En conséquence, à la suite de négociations actives, la propriété du Busca a été louée ; et on a  décidé qu’on y transporterait les jeunes filles du pénitencier, qui seules ont été atteintes.

Cette opération a eu lieu dans la soirée d`hier.

M. le préfet s’était rendu dans l’établissement. Pour que les habitants du faubourg Saint Michel n’eussent aucune fausse idée sur les motifs de ce changement, ce magistrat s’est opposé à ce qu’il eût lieu en voitures. 

Les jeunes filles sont sorties à pied du Pénitencier, placées à la file et deux par deux, et ont été conduites en quelque sorte processionnellement au Busca. M. le préfet et M. le premier président les ont accompagnées dans cette demeure.

Lorsqu’elles ont été arrivées, M. le préfet a adressé aux jeunes détenues une allocution pour leur recommander la sagesse, et leur a laissé croire que, si elles se conduisaient mal, on les ramènerait dans le local qu’elles venaient de quitter. Toutes ont promis avec chaleur de bien se conduire.

On ne saurait se faire une idée de la joie manifestée par ces jeunes filles lorsqu`elles ont appris qu’on allait les enlever au pénitencier. Malheureusement toutes n’ont pu être transférées au Busca. On a dû forcément laisser celles qui étaient déjà atteintes !

Nous ne saurions assez remercier M. le préfet de la mesure dont nous venons de parler ; c’est une mesure d’humanité, car elle préserve de malheureuses jeunes filles exposées aux coups à peu près certains du fléau. C’est une mesure rassurante pour la population tout entière, puisqu’elle éteint le seul foyer du mal qui existât à Toulouse."

Bibliographie :

[1] Source : Ressources Patrimoine en Occitanie - https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855

[3] Son usine de Mazères fut rachetée par Lacroix pour y fabriquer le fameux Riz la +.

[4] Source : Sainte Marie des Anges, Église des Récollets dite Église du Calvaire - Pierre Salies Éditions de l’Auta - 1956

[5] Source : l’Éloge de Goudouli, Discours prononcé par M° Josette Carriol – Conférence de rentrée des avocats stagiaires - 1956

[6] Source : le Journal de Toulouse 1° Février 1845

[7] Une grande partie des informations mentionnées sur le pénitencier sont tirées de l’ouvrage de Béatrice Cavayé-Sabathé, mentionné plus haut.

[8] Source : Prix et salaires au 19° siècle – Mme Stauner 2008 -  http://mmestauner.over-blog.com/article-24174373.htm

[9] Source : Règlement du pénitencier de Toulouse -1849

[10] Instruction officielle 8 juin 1848 – (Ces punitions sont diverses méthodes empêchant les mouvements).

[11] Archives municipales Toulouse

[12] Source : Franz Reitinger : Eine Wandtafel aus der Kinderkolonie des Abbé B. - 2011

[13] Tableau graphique de la grammaire française, composé par Raynaud - dessiné par P. Rivière : prospectus. 1861. Gallica

[14] Source : Journal de Toulouse 13 février 1856

[15] Éric  Pierre - Les colonies pénitentiaires pour jeunes détenus : des établissements irréformables (1850-1914) - 2003

[16] Petite Bibliothèque Payot - 2006

[17] Source : L’AUTA novembre 2011

[18] C’était la propriété de M. de Castellane dite le « Château du Busca » situé vers l’actuelle place Russel au bout de l’allée du Busca, actuelle allée Branly. voir sur notre site

 

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