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Michel (Grande-rue ou rue St

voir aussi Michel (place extérieure St), Michel (église, faubourg St)

Michel (Grande-rue ou rue St) - C'est la voie directe qui unissait la route de Narbonne à la porte du Cbilteau Narbonnais, probablement lors de la construction de celui-ci. On l'appela aussi grand-rue Sainte-Catherine, et en l'an Il, rue Triomphe.

Michel (place extérieure St) - Ancien nom de la place Lafourcade.

Michel (place intérieure St) - Ancien nom d'une partie de la place du Parlement.

Michel (église, faubourg St) - A l'origine simple chapelle de fondation ancienne, dépendant de Saint-Etienne, au milieu d'un cimetière. L’église Saint-Michel était située sur l'emplacement de la gendarmerie, place Lafourcade. Elle fut un jour insuffisante pour le service religieux du faubourg et, vers 1545, d'importants travaux d'agrandissement furent entrepris. Le service était assuré par une consorce de douze prêtres : trois se consacraient aux offices paroissiaux pendant que les autres suffisaient à peine au service des nombreux obits que procurait le double titre de chapelle du cimetière et de siège de plusieurs confréries, dont la plus active était celle du Purgatoire, particulièrement bien dotée en fondations de messes, et réorganisée en 1532.

Au début du XVII" siècle, la paroisse comptait 3 500 « personnes de communion» auxquelles sont proposés les avantages spirituels et matériels de sept confréries. On pouvait s'affilier au Corpus Christi ou Saint-Sacrement, confrérie ouverte à tous; à Sainte-Anne, spécialement réservée aux menuisiers du Port-Garaud; à Notre-Dame de Pitié, à Sainte-Catherine, à Saint-Roch dont le siège n'était pas dans l'église paroissiale ; enfin à Saint-Michel, confrérie paroissiale et, bien entendu, au Purgatoire. Le service était alors assuré par quatorze prêtres : deux vicaires et les douze consorcistes, aidés par tout un personnel attitré : sacristain, organiste, carillonneur, fossoyeur, sans oublier le maitre d'école dont l'un, Guillaume LABORIE, vécut quatre-vingt-seize ans ! Beaucoup trop de monde pour peu de résultats, disaient les paroissiens ; aussi, au XVIII' siècle, il fut question de confier la paroisse à des religieux, et l'on pensa aux mathurins. Mais l'Archevêché en décida autrement, et quelques années avant la Révolution, l'église fut tout simplement érigée en cure.

A la Révolution, le clocher de Saint-Michel fut l'un des premiers sacrifiés en vertu de l'arrêté du 9 février 1794, parce que, avec le portail, il obstruait la grande route par où se faisaient tous les envois à l'armée des Pyrénées-Orientales. La démolition totale de l'église fut peu après exécutée (12 floréal an VI).

Autour de l'église, rejoignant l'agglomération du Port-Garaud, tout un faubourg s'était formé, le réseau des voies rayonnant du même point: la barbacane du Château Narbonnais. Aussi appelait-on souvent ce faubourg le barry du Château Narbonnais. VERGNES suggéra de l'appeler le faubourg des Sans-culottes.

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