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Pollution de l'air : un indice enfin aux normes européennes

Depuis le 1er janvier 2021, un nouvel indice ATMO qualifie la qualité de l'air à Toulouse. Il prend en compte les évolutions en matière de mesure et de prévision de la qualité de l’air et applique les seuils de l’indice européen et les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé notamment pour les PM2.5 (25 µg/m3, en moyenne journalière). Plus d'informations sur le site d'ATMO Occitanie

Avec l'abaissement de certains seuils et la mesure des particules PM2,5 (2,5µm), la qualité de l'air aurait été "bonne" à Toulouse seulement 1% du temps en 2019 avec le nouvel indice ATMO contre 70% du temps avec l'ancien.

Pas de mesure de PUF (particules ultra-fines) en Occitanie

Les PUF (particules ultra-fines) sont des particules de diamètre égal ou inférieur à 1 micron (µm). Issues du pot d’échappement, leur présence dans l'atmosphère peut constituer un risque pour la santé humaine car leur faible taille leur permet de pénétrer profondément dans le système respiratoire. Elles peuvent également y traverser la barrière biologique et atteindre ainsi le fœtus et d’autres organes (cerveau notamment) à travers la circulation sanguine. Elles ont de surcroît un impact important sur le climat. ATMO Grand-Est les mesure depuis novembre 2019. Ce n'est pas prévu pour ATMO Occitanie !

Nos élus locaux et la pollution de l'air

ATMO Occitanie est financée par les collectivités locales et les entreprises. Comparativement à d'autres régions, elle n'a qu'un petit budget. Est-il à la hauteur de l'intérêt que nos élus locaux portent à la pollution de l'air ?

Les documents officiels comme le PDU font toujours référence à une pollution relative et non quantitative. Plutôt que de savoir que l'air sera moins pollué de 20%, les citoyens préfèreraient savoir quelle quantité de polluants ils respirent à chaque bouffée d'air ! Il faut savoir que, malgré la 3éme ligne de métro, le PDU prévoit encore plus de voitures dans la métropole, donc plus de pollution et plus de gaz à effets de serre. C'est un des motifs de la contestation devant le tribunal administratif du PDU par l'association 2 pieds 2 roues à lire ici

De plus, sachant que les freins et les pneus émettent des particules fines (PM10 et PM2,5), l'usage de la voiture électrique n'évite pas totalement la pollution !

CM

 

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